L'histoire du FIEALD

Année 1990, une bande d’allumés Dominique Cottin, Jérôme L’Hotsky et Luc Sonzogni décident de monter une association multi-arts. Depuis les planches instables d’une péniche le long de la Seine parisienne, ils font naître ce qui va devenir la plus grande scène ouverte de Paris, le premier Festival International d’Expression Artistique Libre et Désordonné, aussi appelé plus simplement le FIEALD.
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Ans d'existence
1900

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Parrains et marraines
11000

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Artistes lancés
140000

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Spéctateurs

Les débuts

En 1991, est lancée la première édition, mais rapidement la péniche devient bien trop petite pour accueillir tout le public. Aussi, le FIEALD s’installe sur les planches du Berry Zèbre (actuellement le Zèbre) pour s’y produire.

A la joyeuse team, s’ajoute quelques noms encore peu répandus, comme celui de Dany Boon, musicien, membre de l’équipe d’animation et dessinateur d’affiche à ses heures perdues. Ensemble, ils y animent ce lieu ouvert à tous, où tout peut arriver.

 

Y défilent au cour des années quelques fameux noms comme Christophe Alévêque, Serge Riaboukine, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, Éric & Ramzy, Stéphane Guillon, Kyan Khojandi, Alex Ramires, Jarry, entre autres comiques en devenir. Mais aussi des chanteurs comme Alexis HK, les Wriggles, les Triwap et même Bigflo et Oli.


Après avoir fait une halte au Café de la Gare et aux Etoiles, le FIEALD prend possession en 1993 du théâtre Trévise, parrainé par Gustave Parking. Le spectacle devient alors le rendez-vous du dimanche soir et dépasse aujourd’hui plus de 1150 représentations.

Mais ce qui fait la force du FIEALD et surtout sa distinction, c’est le concept qui le porte. Chaque dimanche soir il offre 5 minutes et pas une de plus, à n’importe qui. Oui vraiment n’importe qui. Un humoriste stressé peut succéder à un danseur endiablé avant de laisser place à un solo de banjo. Entre tous, l’Equipe d’Animation est chargée de « mettre le feu », au sens propre comme au sens figuré. Et l’ambiance musicale est assurée par le Groupe, dont certains piliers jouent encore chaque dimanche.

Au cours de ces soirées explosives, on peut faire sortir le public dans la rue pour des happening assez fous. On se masse à 300 devant un restaurant chinois au scandant « On veut des nems ». Gérald Dahan présente sa candidature aux élections législatives 2017 devant le théâtre Trévise, passant le flambeau de la « connerie » au FIEALD. Ou encore la foule se rend jusqu’au métro Cadet, le public sur un quai, Dany Boon sur l’autre, créant ce soir-là son sketch « La déprime ».

Mais le FIEALD n’est rien sans l’association qui le propulse tout en long de l’année. Si cette grande scène existe c’est grâce à l’Art Seine et tous ses bénévoles qui donnent de leur temps, de leur sueur et parfois de leur sang, pour faire de chaque dimanche une soirée unique ! De l’animation aux costumes, de la régie à la sécurité, des accessoires à la vidéo, il y a du monde dans l’ombre pour mettre en lumière la scène.

Depuis 30 ans le FIEALD a le plaisir de faire monter sur scène tous ceux qui l’osent, de soutenir les plus timides et de revoir ceux qui aujourd’hui remplissent les salles. Il n’y a plus aucune raison de ne pas vous lancer, la scène du FIEALD est votre scène !